dimanche 23 décembre 2007

Cette rentrée se passe.

Les classes sont définies. Il y a deux classes de RAR. Et une classe de ELS. Je suis donc dans la quatrième ELS. Je vais y apprendre l'Economie, les Lettres et les Sciences. Le seul truc que je regrette, c'est encore une fois que tous les mecs cools et les jolies gonzesses sont en RAR. Avec le recul aujourd'hui, je me dis que comme d'habitude, en bon français que je suis, râleur et à se plaindre, l'herbe est toujours plus verte sur la pelouse d'à coté.

Mais peu importe, me voila avec mes nouveaux camarades de classe. On est une vingtaine. Idéal pour bosser.

Les quelques personnes représentatives à citer dans ma classe, ou du moins celles dont je me rappelle, sont :

Sébastien je crois, un mec qui a toujours voulu devenir cheminot. J'imagine qu'il doit l'être aujourd'hui. Une petite gueule de premier de la classe, mais je ne me rappelle plus si il était bon ou pas. En tout cas si je ne m'en rappelle pas, c'est que je ne l'ai jamais trouvé menaçant…

James : un mec fort. Super fort. Il a d'ailleurs été le mec le plus fort à l'IPES. Il a remis en cause le grand chef Chemli. C'est con qu'il n'ait pas réussi d'ailleurs, mais quel force de frappe. Ce mec à deux ans de moins que l'âge moyen de la classe. Il nous défonce tous aux notes. Le mec brillant. Je me suis pas mal battu avec lui pour avoir les meilleures notes. Il a trop souvent gagné. Je parlerai très vite de ce qu'il a fait. C'est rien de grave, mais c'est énorme.

Philippe : Le mec un peu genre loubard. Sous des airs assez violents, il est assez gentil, plutôt malin. Mais pas du tout le genre de mec avec qui je suis pote.

Christophe : l'autre mec un peu dur de la classe, mais aussi assez malin.

Je me rappelle de Séverine aussi. Gentille fille que j'ai recroisé plus tard, par hasard. Elle s'est vite barrée de l'IPES et a bien fait.

Emilie aussi. Grande meuf assez jolie. Brune, qui semble assez forte de caractère.

Et d'autres, desquels je me rappellerai peut être. Donc on rajoute une petite douzaine de personne et le compte est bon.

Voici donc la classe de quatrième, ainsi constituée.

Les professeurs à noter sont Georges P pour les maths. Mme G pour l'anglais. Mme D, paix à son âme, pour le français. M C pour l'Histoire. Et puis des ipésiens débarqués profs pour les cours genres « Marketing stratégique » « communication et entreprise ». Se référer à la plaquette j'invente rien.

Il faut remarquer un truc très intéressant au sujet de la gestion de l'école, en page 9 du manuel. Ce que j'aime beaucoup, c'est l'intitulé « Gestion de la banque ». Je trouve le terme déplacé. C'est pour faire genre « Nous on utilise pas le vulgaire mot comptable, ou comptabilité, mais on appelle les choses par leur nom. Un chat est un chat… ». Et je te le fais pas dire. Appelons un chat un chat. On peut dire que l'ensemble des écritures comptables n'ont pas grand-chose à voir avec la comptabilité d'une école, mais plutôt d'une banque. Mais c'est plus tard que je vous montrerai les coupures de journaux attestant de tout ceci.

Je reviens à nos professeurs, dont l'âge maximum est de 32~33 ans. Le minimum ? 19 ou 18. Mais on rentre dans la définition d'une frontière floue. La barrière inférieure de qui peut être prof.

Nous somme tous dans la cours, avec nos profs, prêts à rentrer en cours.

Je reviens un instant sur mon prof de math. C'est marrant mais c'est aussi grâce à ce mec que j'ai fait des maths le centre de mes connaissances. Vous verrez qu'il y plein de chose marrantes à ce sujet. Marrantes dans un second temps. Je m'égare encore.

Premièrement sa manière d'enseigner. J'ai jamais vu, et je le pense encore aujourd'hui, quelqu'un qui enseigne aussi bien les maths. Un régal. Je crois qu'il a pas mal perdu là. Je l'ai vu jouer dans des films de secondes zones, des longs métrages qui sont contenus dans 12 pages d'un scénar écrit gros. Mais un prof génial au moment où il m'a appris les maths. Etre un manipulateur donne aussi des talents de pédagogue. Je l'ai eu pendant deux ans ce prof. Puis, de temps en temps, de manière épisodique.

Pour faire une petite parenthèse, j'aimerai parler de pédagogie. Je sors un peu du contexte, mais ça reste néanmoins connexe. La meilleure pédagogie passe par la manipulation. Si je manipule quelqu'un, je pourrai lui faire ingurgiter n'importe quoi. Et c'est un peu la limite. Si la finalité c'est d'apprendre les maths, par exemple, alors si je me fais manipuler de manière à comprendre et apprendre cette matière tant aimée, alors, que dire de cette manipulation. Cette pédagogie ultime ai-je envie d'affirmer ici. En revanche, manipuler pour faire croire à des théories biaisées, des buts communs qui ne servent au fond qu'un intérêt particulier, me semble moins louable. Je ne dis pas ici que si j'ai appris les maths, c'est du fait d'une manipulation ipésienne, mais plutôt que mon passage à l'IPES et mon expérience professionnelle me poussent à penser cela de la pédagogie. C'était juste une petite parenthèse.

Juste pour l'anecdote : Comme je l'ai déjà dit, j'ai étudié les maths. Jusque quelques années après le bac. J'ai aussi été amené à être prof de maths. Dans une vraie école j'entends. J'ai eu des élèves de la sixième à la terminale. Ca a pas duré longtemps, mais le peu de temps où j'étais profs, je me suis éclaté. C'était qu'un passage pour moi. Je me suis assez lâché sur les cours, où mon but était plus de faire aimer les maths aux mômes que de leur faire des interrogations. Ca a pas trop mal marché. Le truc pour lequel je dis ça, c'est que je me suis pas mal inspiré de ses cours de maths à la Georges P , en y rajoutant des ingrédients à mon goût, pour faire mes cours. A tel point que j'ai eu droit à des salves d'applaudissements et des élèves tristes de me voir partir. J'étais remplaçant. Mais voila, malgré tout ce qui s'est passé depuis pour Chemli et sa clique, j'ai toujours eu de l'admiration pour les cours de maths de ce mec. Ils m'ont bien servis, je suis obligé de l'avouer. Sachant la réalité de ses intentions, de sa force manipulatrice à laquelle beaucoup ont succombés, aujourd'hui, savoir cela me donne la nausée. J'exagère, mais presque. La meilleure des pédagogies c'est la manipulation...

Et un jour en cours,

Les différents types de personnalités à l'IPES (à l'époque).

Prenons les élèves. Parmi nous, il y en gros 10% qui se rapprochent de plus en plus de la clique. Voir commencent à la former.

Mais il y a tout d'abord 90% d'élèves lambda, qui sont là pour prendre les cours, dans un autre système d'enseignement. Presque trois cents élèves qui sont là pour suivre des cours, et accessoirement participer à des pièces de théâtre pour « s'épanouir ». Et un trentaine mouvante d'élèves, pour lesquels le théâtre commence à prendre le pas sur l'école.

Ces dix pourcents sont remarquables dans la mesure où ils prennent de plus en plus le look IPES. On voit de plus en plus de Santiag, de cheveux plaqués en arrière, vêtu de noir, et pour les filles de longs cheveux noirs et les yeux entourés de manière souvent forcée de mascara. En tous cas un maquillage noir, un rouge à lèvre rouge sang, et pareillement vêtue de noir. Les nanas se teignent les cheveux pour certaines. D'autres penchent pour de longs cheveux, ce qui passe assez bien aussi. LE top c'est les longs cheveux noirs, sinon, à défaut de longs cheveux font l'affaire.

Le staff des profs dans lequel je place aussi celui des entrepreneurs stratèges.

Donc les entrepreneurs stratèges. De jeunes mecs gonflés à blocs, prêts pour des heures de discussion prosélyte, de glorification de la philosophie évidente qui transparaît dans le contexte dans lequel nous étudions. De la profondeur des textes des pièces de Chemli… Les mecs ils sont à fond, à 200% dans le théâtre comme ils aiment à dire.

Les profs sont des mecs et des nanas pas beaucoup plus vieux. Ils ont pas plus de trente ans. Tente pour un prof à l'IPES, c'est vieux.

Donc parmi les profs, on trouve deux types de personnalité.

Les premiers sont ceux qui sont fraîchement arrivés. Ceux de la seconde vague. Etant donné qu'avec la taille de l'école avant (à Andrésy), il leur a fallut recruter du nouveau prof. J'ai entendu dire que les paies étaient particulièrement dégueulasses. Mais ça, je ne l'ai qu'entendu dire. Ce qui est un peu en contradiction avec l'enchaînement de Porsche que se paye Chemli. Mais bon ça encore j'en parlerai plus tard. A la carrerra rouge… On la tous vue ! Vous remarquerez qu'au passage, le mec il a suffisamment bon goût pour rouler dans une Porsche rouge. J'arrête là l'ironie. Donc ces profs ne sont pas des Chemlistes convaincus (pardonnez le néologisme, mais il est à propos). Il sont plus du côté enseignement et faire des cours carrés aux élèves. Certains ont essayés. Ceux qui ont réussis se sont barrés. Assez vite.

Et vous avez la fine équipe des profs proches de Chemli, et qui lui sont très liés. Ces profs là on les repère assez vite. Ils sont les oreilles et les yeux de Chemli dans l'école. Et de plus ils sont sa voix, la plupart du temps. Prosélytisme et discours permanent sur la profondeur de ce qu'on apprend à l'IPES, de la valeur des enseignements qui sont uniques… Etc. Ces profs là, c'est des copiés collés de Chemli. Ils ont toutefois une identité, encore à l'époque.

A cela s'ajoute les nanas de l'administration. Toutes super jolies. A l'IPES, il n'y a que des belles gonzesses. Ca rime et c'est vrai. Il faut que j'avoue que j'ai été très marqué par ça. Aujourd'hui, je ne sais que m'entourer de belles nanas. Il n'y pas à proprement parler de finalité sous jacente. C'est juste un contexte dans lequel j'ai appris à évoluer. Et dans lequel j'aime encore évoluer aujourd'hui. Dure la vie…

dimanche 16 décembre 2007

En rose

Pas la vie, mais l'IPES!

Et oui, les photos sont bien réelles, pour ceux qui n'ont pas vu l'IPES comme cela. Aucun montage. Vous voyez bien une bâtisse renaissance, peinte en rose, et mauve aussi.

J'ai montré ça à un pote anglais, en lui racontant un peu l'histoire. Il ma dit : « It's a pimp school dude, or what… » Ce à quoi j'ai ris. Aujourd'hui, le rire est un peu plus jaune.

Donc l'IPES en rose. Une des dernières lubies de Chemli à Avernes, avant qu'il n'aille en préventive.

Autrement dit, il s'est permis de peindre un bâtiment classé, comme cela. Je vous raconte pas la connerie.

Je vous propose donc ces quelques photos surréalistes, de cette école en rose. Au moins, on voit bien que le mec qui tient cette boite, est un peu en décalage avec les réalités de ce monde.

Mais oui, bien sûr, j'y suis… « Que m'importe le jugement des autres, que m'importe ce que cela provoque mon école en rose. Je suis au-delà du jugement, de leur jugement à ces être trop humains. Décadents… Je suis un incompris et personne ne sera jamais à la hauteur pour espérer saisir la puissance de mes idées… » Bla bla bla. Devait-il penser, ce directeur d'école, qui n'en a jamais eu l'air.

Rappelez vous bien du message précédent. N'y foutes pas mes pieds s'il vous plait. C'est plus rose maintenant.

Et voici les photos.

On voit dans ce premier cliché, l'ensemble de l'école. On est un peu au dessus de la cour, et on voit quasiment l'intégralité de l'établissement.

Ce deuxième cliché est pas mal. Un vrai rose, super reposant et qui privilégie l'apprentissage… La blague ce rose.


Cette dernière photo est prise en haut du bâtiment que l'on voit dans la photo précédente, dans la même direction que celle-ci. Un autre point de vue sur l'Amphi.




A bientôt pour des infos plus actuelles...

mercredi 12 décembre 2007

Note sur le bâtiment

L'ancien bâtiment qui a hébergé un temps l'IPES appartient maintenant à des gens qui veulent avoir la paix.


Donc n'allez pas fourrer votre nez sous peine de faire chier des pauvres gens qui n'en ont rien à foutre de votre histoire. Ni de la mienne.


S'il vous plait, foutez leur la paix. Ne cherchez pas à y aller. De toute façon, ça n'a plus rien à voir, et donc aucun intérêt.


Chemli est passé par là. Il ne reste plus rien. Depuis des lustres.

Le Look « ipésien »

Les Filles :
Long cheveux noirs, rouge à lèvres rouge sang, longue jupes noires, en tout cas jupe, les yeux entourés de mascara, souvent chemise, et souvent noire. Les ongles rouges aussi, et une attitude d’une prétention et d’une hauteur, telle que j’ai jamais même imaginé draguer une nana comme ça. Inaprochable la nana. De toute façon, elle ne m’est pas réservée. En tout cas, les nanas proches de, ou dans la clique sont toutes super sexy.

Les Garçons :
Santiag, donc, habillé en noir en général, éventuellement une chemise blanche, long manteau noir, toujours un paquet de gitane internationale dans la poche. Il faut bien sur fumer comme le grand boss! Les cheveux plaqués en arrière, et pour certains, une petite touche de maquillage. Si je vous promets. Il y a quelques stratèges qui se mettent un peu de mascara. Mais le problème c'est que les stratèges, ils sont très souvent avec les élèves (c'est ceux qui font des cours genre journalisme, communication...), et la promiscuité fait que ça se voit, le mascara, sur un mec. Chemli, il est à l'abri sur son estrade. Il peut frime, genre "Regarde mes yeux comme ils sont beaux et profnds...". La grande classe en fait. Quand il est sur sont estrade, ca se devine mais ne se voit pas. Ca a pas fait trop long feu le mascara chez les mecs. Mais quand même, dans certaines occasions, cela se faisait. Par exemple quand les mecs jouaient, ou entre intimes (forcément de l'IPES j'entends).

Je me souviens d’un truc assez drôle : c’est la marque du filet que Chemli utilisait pour laisser ses cheveux ultra plaqués quand il dormait.

Je vous vois venir, "Comment tu sais???" allez vous dire? En fait ça ce voyait sur son front, la marque de l’élastique. Et cela m’a été confirmé par quelqu’un qui l’a vu, elle, de ses yeux. Le look soigné à un point tel, que s’il avait utilisé autant d’énergie à faire en sorte que son école tienne le coup, elle serait encore debout.

Quoi qu’il en soit, le look était très soigné pour certains et certaines, selon une étiquette vestimentaire bien définie. J'ai honte d'avouer que j'ai aussi porté des santiags, un temps. C'est d'un goût...

La cour

de l'établissement. Sous plusieurs angles. On voit tout d'abord l'entrée de l'école. On passe par là pour rejoindre les salles de cours. On arrive dans une entrée trapézoïdale. Il y a un piano. Comme vous pouvez le voir, jaune est la couleur de l'IPES. Jaune et noir. Comme vous avez aussi pu le voir dans la plaquette.

Le gros de la cours de l'école, où tout le monde squat pendant la pause. Cours de récréation j'ai envie de dire. On voit la cafétéria. La terrasse occupe tout l'espace sous les stores, le magasin à droite. Et le bac à sable!



Beaucoup d'élèves réunis dans la cours. On voit un des escaliers pour entrer d'ans l'Amphi, à gauche. Une partie du bâtiment où les cours se déroulent.

mardi 11 décembre 2007

Cassé

"Il s'est fait cassé, il était au bord des larmes."

ou

"Tu aurais entendu, je l'ai cassé, il pouvait plus rien dire"

Etc.

Se faire casser, oui, comme j'ai pu le lire dans un des premiers commentaires, est un terme qui est souvent revenu. Souvent les rapports de force éclataient, soit entre un non convaincu, et un membre de la clique, ou entre deux membres de la clique, ou entre un prof et un élève qui a dit un truc qui a pas plu. Je vais prendre une référence bien discutable quant à la profondeur de celle-ci. Mais qu'importe, j'en ai rien à foutre. Je me prends pas pour un surhomme moi. Hein les mecs! Ceux à qui je m'adresse le savent. Donc ma référence qui tue, c'est le film "Brice de Nice". Film qui est par ailleurs un chef d'oeuvre à coté de ceux de notre directeur de l'IPES. Dasn ce film il y un truc récurrent qui est exactement ce qui se passait à l'IPES. Le niveau volait peut être un peu plus haut dans les débats, mais la problématique reste la même. "Je t'ai cassé..." Quand je repense à ça, je me dis que c'est malgré tout une belle école du combat verbal. Mais c'est tellement ridicule.

Donc se faire casser est, il est vrai, une des punitions ultimes. Alors se faire casser par le boss devant toute l'école, on atteind le sommum. Je suis allé plus loin dans l'humiliation. Mais encore une fois, cela fera l'objet d'un post entier.

Je remarque que j'emploie des termes qui sont pas forcément claires. En tout cas, je me dois de les replacer dans le contexte. De la clique aux ipésiens, je vais revenir juste après sur ces définitions et subdivisions au sein de l'IPES, entre les élèves, les "entrepreneurs stratèges", le profs, l'administration... Quelques précisions, je dois appoter. Mais après quelques photos de la jeune IPES...

L'Amphi

L'intérieur de l'amphi en pleine rénovation. Je ne sais pas quand, mais pas lors de ma rentrée.

lundi 10 décembre 2007

Le discours de FC...

...que j'ai tant promis.

Je crois qu'il va m'être impossible de vous retranscrire un discours de Chemli. Il n'y a que lui qui peut faire ça. C'est trop énorme. Si j'en retrouve, vous serez les premiers au courant ;)

En revanche je peux vous orienter vers un ouvrage, qui se présente sous la forme d'un scénario. Scénario librement inspiré de l'IPES. Très librement inspiré, mais néanmoins basé sur des faits réels. Dans ce scénar, vous pourrez trouver un extrait d'un discours de Chemli. Et c'est exactement ça.

Petite remarque je touche pas de com sur le scénar. Ne voyez pas ce Blog comme une tentative d'aller vous faire consommer encore et encore. Mais c'est le seul moyen que j'ai de vous présenter un discours de Chemli. Du moins pour ce type de discours, comme le premier que nous avons entendu. En revanche j'ai des souvenirs précis de certains de ses cours. Le scénar est intéressant. Il plonge dans une certaine angoisse… Pas mal du tout, ça vaut le coup.



Voici les liens où vous pourrez le trouver. Le nom du scénar c'est "L'INSTITUT".


Ou alors là.

Je réserve plein d'autres surprises.

Merci aux deux ou trois personnes qui me lisent.

La plaquette - Tout

Voici donc l'intégralité de la plaquette. J'ai effacé les noms. Je ne les donnerai pas, même off.

****************Lien supprimé****************


Bonne lecture.

dimanche 2 décembre 2007

Plaquette suite II



Il n’y a jamais eu de manuel scolaire rédigé par les élèves. Ni même par les profs. On travaillait avec des bouquins de cours traditionnels et des photocopies.

Si il y avait un manuel scolaire édité par l’IPES, il était constitué de deux photocopies données par semaine.

Et puis l’Enseignement Assisté par Ordinateur, j’en ai jamais vu la couleurs. Il devait y avoir trois PC qui ont finis à l’administration.

En fait le plus important des points est l’avant dernier. Où il est clairement dit que l’on va produire des spectacles. En fait, comme je l’ai déjà dit, tout était mis en œuvre pour la production de ses pièces de théâtre.

Dans le prochain post je mettrai en pièce jointe l'intégralité de la plaquette. Mais je continuerai à commenter les passages les plus intéressants.

Point

Un petit point, avant de continuer, ou plutôt d'embrayer, de passer la seconde et de mettre le pied dedans. Vous allez voir comme ça va loin.

Pour vous donner les thématiques générales qui seront abordées par la suite, laissez moi vous dire que tout cela a trait avec des évènements sordides, glauques, où se mêlent escroquerie et arnaques de loosers, manipulation, torture mentale, folie, déchéance, sectarisme, humiliations, destruction de l’individu, tricherie, mensonge, exploitation de mineures... Et j’en passe malheureusement.

Il est vrai que pour l’instant, vous ne pouvez que me croire sur parole. Mais je vais étayer chaque chose par des articles de journaux, par mon expérience dans cette école.

Aujourd’hui, l’IPES, c’est un peu plus d’une demie douzaine de personnes qui vivotent dans un coin en Europe, sans que l’on ne sache trop où. Plus quelques invétérés frustrés de ne plus être dans cette fantastique aventure (pardon pour l’ironie). Un peu à l’image des agents secrets dormants que l’on voit dans les films d’espionnage. Je vous donnerais plus tard les adresses pour les identifier. Vous verrez, c’est des minables.

L’IPES ce n’est plus rien aujourd’hui. Du vent, des promesses envolées, des mensonges qui ont construits (détruits en fait) plus d’un (et plus d’une d’ailleurs).

L’IPES n’existe plus.

A propos. Je vous ai parlé d’un Blog, au début de celui-ci. Un Blog qui m’a fait réagir. Voici donc son adresse, pour ceux qui ne le connaissent pas déjà :

http://faychemli.blog4ever.com/

Ce Blog a été fait par Chemli. M’a dit un de ses proches qui ne l’est plus aujourd’hui. Attention la frime et la prétention. Allez voir, si vous connaissez pas, c’est l’hystérie.

Pareillement je commenterai ce Blog, à l’avenir. Si vous avez des questions, vous connaissez mon mail !

Un petit point, donc, pour vous dire que cette histoire, bien qu’elle se commence sous des allures assez rose, plonge dans le sordide, le dégoûtant, le répugnant, l’ignoble, le malpropre,l’immonde, l’abject, l’infâme, l’infect, le sale, le nauséabond, le bas, l’obscène, le grossier, l’impur, le vil, l’ordurier, l’innommable, le fétide, l’inconvenant, l’immoral, l’indécent, le cochon, le puant, l’ignominieux, l’écoeurant, le malhonnête, et j’en oublie.

J'oublie un dernier truc. J'ai pu voir quelques films que la troupe a commis. Chacun mérite un post. Ca mérite vraiment que j'en parle.

Plaquette suite 1


Tout d'abord le sommaire. Au moins vous saurez à quoi vous attendre. Ici, je ne vais vous proposer qu'une seule page qui contient du texte vraiment intéressant.


Je ne sais pas trop quel est le sens conret de Ecole Village. En tout cas c'était une école dans un village. Où j'ai su par la suite qu'effectivement il y a une vie de village à l'IPES. On y vit. On y apprend, on y mange, et pour certains on y dort. Mais ça, c'est dans un lointain post.



Première page: la lettre d'un parent. Soi disant. Ouverte. Oui, pour eux. Un exemple concret de cette rhétorique régnante qui contamine tant les élèves, que leurs parents. Surtout pour ceux qui sont le plus investis dans l'école. Financièrement j'entends.

C'est marrant comme le positionnement et la description sont quasi exclusivement relatifs aux autres, à ce qu'ils font.

La phrase du cinquième bullet point (tiret) qui dit : « … la machine tourne rond et les machinistes tournent en rond ». Expression même de cette rhétorique que j’évoque au dessus. Je crois que de la même manière cette rhétorique fera l’objet d’un message entier. Cette rhétorique se base aussi sur l’emploi de métaphores. Continuellement des images sont prises pour « stigmatiser » les arguments de chacun. Or souvent les raisonnements continuent en se basant sur l’image, amenant à des conclusions qui ont plus trait à l’interprétation qu’à celle d’une véritable démonstration, si le débat ne plonge pas dans l’absurde. La rhétorique métaphorique de l’IPES…

Bien sur la fin est pompeuse à souhait: "… Car ce sont eux qui la font."

Mes commentaires se limitent à ceux-ci. Je vous laisse lire cette lettre de parent, et prépare la suite.


C’est parti pour la première session en Amphi

La première d’une longue série.

Donc on se lève tous pour y aller dans cet Amphi que je ne connais que de l’extérieur.

Tout le monde est entraîné par une marrée d’élèves se ruant vers l’amphi. On se retrouve tous regroupé en bas des escaliers, entrant par classe dans l’amphi, les sixièmes en premiers puis les cinquièmes, etc. Au fond les vieux. Alors que vient le tour des quatrièmes, notre tour vient pour rentrer dans ce grand Hangar complètement réaménagé et réhabilité en Amphithéâtre, pour pièces de théâtre et autres cours de philosophie. Et en l’occurrence, notre première entrevue avec Chemli, le mec à l’origine de tout ça. Nous nous approchons d’un double escalier en pierre, menant à deux portes battantes. Les élèves les plus anciens, quasiment tout ceux qui sont habillé de noir et les cheveux gominés en arrière, sont là à nous orienter pour entrer dans l’amphi. J’arrive donc en bas d’une immense salle, éclairée par des lampes dirigées vers le plafond. La salle est entièrement rouge. Il y a près de 300 places, 300 fauteuils rouge sang, La salle elle-même est entièrement tapissée de rouge. Du même rouge que celui des fauteuils. Puis les murs et le plafond. Assez impressionnant avec l’éclairage, la forme pentue, qui remonte vers le fond de la salle, avec la régie derrière, les ipésiens formés à l’éclairage et au son (dont ArnaudM), - et formatés « IPES » - jouent avec l’éclairage de la scène, vide, avec au centre une table, un micro sur pied, une chaise et un cendrier. Nous rentrons, les files se remplissent peu à peu. Avec ceux de ma classe je suis un peu après le milieu de l’amphi. Devant tous les fauteuils, au bas de la scène, sont attroupés tous les professeurs, et tous les entrepreneurs stratèges (les ipésiens !), certains élèves, les yeux rivés vers la scène toujours vide.

Quelques minutes après que tout le monde soit rentré, SandraW ferme la porte derrière elle, glisse un mot à GeorgesP, qui monte sur scène, d’un bond, plein d’assurance dans son trois quart noir, prend le micro pour nous annoncer que Monsieur Chemli va arriver.

Des soupirs d’exclamation retentisse de devant, puis les applaudissements arrivent. Applaudissement qui se transforment pour arriver à un battement à l’unisson, un acclamation, une ovation. Et une rumeur se lève, une mélodie assez entraînante et enivrante, et peu à peu elle monte pour donner : « … qui nous fais ça… C’est Chemli qui nous fascine, … , c’est Chemli qui nous fait ça … », et les mains continuent de battre de plus en plus fort, auxquelles se joignent les élèves. C’est parti. La pression monte, les élèves, nous tous commençons à prendre le rythme. Tant avec les mains qu’avec la voix. Sans savoir…

Je dois avouer que mon enthousiasme est assez inférieur à la moyenne de cette hystérie collective mineure montante. Je bats négligemment des mains, bredouillant l’air, en observant l’ensemble de la scène qui se présente à moi. Cette scène, pour ainsi dire devant nous tous vide, minimale, comme si on allait nous faire un cours. Ce par terre de profs et autre ipésiens au bas de cette dernière, et nous tous, assis face à elle.

Voila ma rentrée de quatrième. J’arrive pas à me rendre compte si c’est atypique ou pas. Si oui, c’est ma scolarité entière qui a été impactée par l’atypisme !

Les applaudissements montent, quand du fond de la scène, une silhouette apparaît, les spots du fond empêchent de voir clairement. On est comme assis au fond d’une caverne à ne distinguer qu’une ombre qui arrive vers nous.

Peu à peu cette silhouette prend forme. Un long manteau noir, les cheveux plaqués en arrière, puis on distingue un costume, clair, un chemise noire, dont les trois premiers boutons sont ouverts, et des santiag. Des Santiag avec le talon biseauté, le bout pointu,qui remonte en l’air. LA santiag.

Ca vaudrait presque un message entier, la santiag. C’était assez énorme. LE trait caractéristique commun à tout ipésien. Elément de mode incontournable au sein de cette école.

Je dois même vous avouer en avoir porté un temps. Pas très long le temps, mais significatif. J’ai honte mais je l’avoue, j’ai porté ces bottes immettables aujourd’hui. Putain, comment j’ai pu mettre ça !

Donc Chemli arrive dans son beau costume, tout sourire, tous les regards rivés sur lui, dans un tonnerre d’applaudissements et de chants frénétiques. Il prend son micro, le tapote pour voir si il y a du son.

La Plaquette de l'IPES Intro







Je ne vais pas poster la plaquette d'un traite, mais feuille par feuille, avec mes commentaires et une description de la réalité sous jacente à cette présentation qui est un cours de marketing à elle toute seule.

Une petite introduction où je me permets de placer les premières de couverture, avant de passer à des posts un peu plus concrets.












J'en profite aussi pour faire une autre remarque, ou une requête plutôt. Si vous avez de quelconques documents relatifs à l'IPES qui ont toute leur place dans cet exposé, n'hésitez pas à m'en faire part. Pour ce faire envoyez moi un email à l'adresse postée plus bas, on nous verrons comment procéder.




On va rentre dans l'Amphi maintenant.