mardi 26 février 2008

Extraits LE MAITRE DES SONGES Act5

Dernier extrait du Maître des songes. Ou le maître n'est autre que mon prof de math. C'est marrant de voir son prof de maths premier rôle dans une pièce de théâtre.

Cette fois-ci vous trouverez cinq pages du dernier acte.

Bonne lecture ;) et à bientôt pour quelque chose de complètement différent.



















lundi 25 février 2008

Extrait LE MAITRE DES SONGES-Act4

Je vais encore m'épargner le "Mais tu te fous de notre gueule ou tu crois qu'on va seulement lire des bouts de pièce imbitables ?" Parce que oui, j'ai que ça comme je l'ai dit. De toute façon, rassurez vous la suite est du même acabit: sans aucun sens.


C'était donc l'acte 4. Ou au moins la première page.

Extrait LE MAITRE DES SONGES Act1

Voici un premier jet d'extraits de la pièce "Le maître des songes".

La première page:




La seconde:



Et c'est tout pour aujourd'hui. J'en ai pas plus sur cet acte. La suite bientôt.

Je vous arrête tout de suite. Je vous vois venir de très loin me disant : « Espèce de connard, comment tu veux qu'on juge de ses pièces avec deux pages. Que ce soit de la merde ou un truc génial, on ne peut pas s'en apercevoir en deux pages. C'est n'importe quoi… »

Ok, c'est vrai, je suis un connard. Mais là n'est pas le problème. C'est les seules parcelles de ses pièces qui restent, au fond de vieux disques durs des quels on a pu me sortir que peu d'informations. Il en reste. Je les postes bientôt.

dimanche 24 février 2008

L'allégorie du mouton

La philosophie du mouton : thèse selon laquelle le reste du monde vit sous oeillères et n'a pas la moindre conscience de l'absence de grandeur de la vie, un peu comme un végétal ou un animal qui passe ses journées à s'occuper de sa subsistance sans voir plus haut. Les surhommes par contre ont un projet nettement plus ambitieux qui justifie qu'on soulage les moutons de leur laine puisqu'elle ne leur sert à rien. Il est normal que le mouton bêle un peu pendant la tonte, mais comment un simple animal pourrait-il appréhender le concept de propriété et comment ce concept pourrait-il rivaliser avec l'incommensurable projet de société et de vie que sa laine va alimenter ? Il n'a pas le niveau de conscience raisonnable pour discuter de la vraie finalité de la laine, de quel droit ose-t-il seulement se plaindre ?
Surtout ne jamais penser à remercier le mouton lorsque sa laine vous aide à passer un hiver difficile. C'est déjà suffisamment pénible d'avoir dû lui demander au moins deux fois et d'avoir eu à supporter des questions indécentes au sujet de ce qu'on allait faire de toute cette laine.
Il est amusant de noter que le gérant de la coopérative de tonte de laine ne tond que rarement les moutons lui-même et on ne le voit pas donner d'ordres directs. En revanche, il feint de ne pas s'inquiéter de la provenance de toutes ces toisons qui circulent autour de lui.

mardi 19 février 2008

Georges P

Georges est mon prof préféré pendant toutes ces années. Combien même il m'est rentré dedans dés ma première rentrée dans ce bahut, j'ai toujours admiré sa manière de m'apprendre les maths.

Ses cours étaient géniaux. Je ne comprends pas…

Il n'y a pas un cours que l'on commence sans faire une séance de calcul mental. C'est le principe. On doit tous avoir un carnet dans ses affaires pour pouvoir faire ce petit échauffement de début de cours. Dix questions, trente secondes de réflexion pour chacune d'elle, puis correction, et évaluation à main levée. Qui à fait 10 fautes ? Aucune main ne se lève. Qui à fait 9 fautes ? Une main se lève, quelques rires moqueurs se font entendre. Qui a fait 8 fautes ? Etc. Puis le cours commence. Un cours souvent théâtral.

Pour revenir que le calcul mental en début de cours. C'est une idée géniale. J'ai été prof de math j'ai pu dire. Mes élèves ont tous eu droit à une séance de calcul mental en début de cours. Ca permet effectivement de s'échauffer les neurones. De créer un petit moment de compet', sans résultat noté. C'est pas du tout l'esprit la notation. Juste une évaluation quotidienne, ou du moins à chaque cours, pour s'apercevoir d'un phénomènes assez étrange, c'est qu'il y a un progrès rien qu'en pratiquant cet exercice. Peu à peu au cours de l'année, ceux qui font 8 fautes en début d'année, font souvent moins de cinq fautes à la fin de l'année. C'est assez marrant de faire cet exercice. Même dans la vie de tout les jours, mais bon, je m'écarte. En tout cas, faire du calcul mental en début de cours de math a un effet génial.

A l'IPES, on crachait tout le temps sur les autres bahuts et leurs méthodes trop figées, pas assez libres dans leur manière d'enseigner. Vantant les mérites de notre école. Je partage à l'époque l'avis général. On se targue d'applaudir nos profs quand on trouve que son cours est génial. En fait c'est toujours sous entendu. Puisque ça n'arrive pas que dans les écoles « normales » on applaudisse pas son prof en fin de cours, alors, il faut le faire, ici, pour prouver aux autres qu nous on a des cours géniaux, et qu'on les emmerde parce que nous au moins on apprend et on réfléchit au sens profond des choses. Ce qui n'est pas faux pour certains. Donc on applaudit nos profs. Un peu trop souvent selon moi. Par automatisme certaines fois. Mais ça arrive que des élèves applaudissent ailleurs qu'à l'IPES. Des élèves que j'ai pu avoir.

Pour revenir au cours de Georges, il faut savoir que son objectif, c'est que l'on comprenne tous. Pas d'avancer dans le programme, mais que nous comprenions tous de quoi il s'agit.

En cours, dès qu'un nouveau concept est abordé, souvent, à la fin de l'explication on a le droit à un tour de la classe ou il demande à chacun de dire si oui ou non il a compris ce qui vient d'être expliqué. Et t'as pas intérêt à dire que t'a pas compris. Parce que si il t'interroge, et que ti sais pas lui répondre, alors tu te fais reprocher pendant de longues minutes de ne pas être suffisamment honnête pour dire que tu n'as pas compris. Au sens, où, certains échanges peuvent commencer comme ça :

Après avoir posé la question à 11 élèves, il arrive au douzième :

Georges : Tu as compris ?

Le douzième : (légèrement plus hésitant que les précédents) … Oui …

G : Ok, alors vas-y explique moi

C'est à ce moment là que le douzième blêmit, et regrette de ne pas l'avoir dit…

Mais des cours très bien fait qui finalement nous ont permis de comprendre chaque année une bonne partie du programme. En tout cas pour moi. C'est vrai que je ne sais pas du tout où ils en sont les autres. Mais pour tout avouer, il n'y a qu'en math que j'ai l'impression d'avoir appris des trucs à l'IPES. En lettres et en philo aussi, mais indirectement. L'IPES a été un moteur pour m'inciter un dévorer un peu de philo. J'y ai pris goût. Mais pas au sens chemlien. Les pièces et toutes les interventions pseudo philosophiques sont imbitables. Il y a des trucs marrants, mais ça vol pas très haut.

C'est aussi l'acteur principal des pièces de Fay. Il est dans chaque pièce, chaque film.

dimanche 17 février 2008

Sondage #1

Le sondage que j'ai effectué donne les résultats suivants :

11 Votes. Echelle de population non valide pour de véritables interprétations.

Autrement dit on aura du mal à avoir une étude statistique réaliste. Mais je vais extrapoler les résultats obtenus, en imaginant qu'ils correspondent à des proportions réalistes.

On a quand même 18% des personnes qui lisent ce blog qui pensent trouver dans les pièces de Fay (j'ai soudain décidé de l'appeler par son prénom) LA vérité universelle du sens de la vie, un puit sans fond de sagesse et de vérité existentielle. Hé les mecs réveillez vous, il y a effectivement quelques tournures de rhétoriques jolies, mais dans le fond, il y a pas grand chose. En fait, creuser est impossible. Les pièces ne sont qu'un vernis sans véritable sens. Soyez honnêtes quand même. Bon d'accord, c'est vrai, c'est facile de parler sans en montrer une seule de pièce. Très bien. On remet la discussion au posts où je vais montrer quelques pages de ces dites pièces.

On a 54% de la population qui a opté pour les coups de frime. Je dois avouer que je rejoins pas mal ce point de vue. Effectivement, c'est selon toute vraisemblance des coups de frimes énormes pour que soit mise en valeur l'image de Fay. La célébration de sa personne à chaque pièce, avec parade entouré de sa clique.

9% sont (est) pour une interprétation des pièces comme étant des textes prétentieux et provocateurs. J'aimerai toutefois rappeler la pièce qui l'a fait se griller en Belgique. Et il y en à d'autres qui traitent souvent de fait gravissimes. Par exemple la pièce « Hantise et Mutisme ». Mais bon, on est en dessous des 10% donc cela ne semble pas être un avis partagé par tous.

18% n'y voient que du vent. Au final, il ne reste rien de ses pièces. Sauf quelques exemplaires que je cherche en ce moment pour analyser ça ensemble.

Il y a des surprises programmées.

mercredi 13 février 2008

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Si jamais parmi vous, il y a certaines personnes qui ont des documents, des "trucs" à me filer pour que je les mettent sur le blog n'hésitez pas.

Cela peut aller de la vidéo, à la pièce en passant par un enregistrement de notre bien aimé directeur!

N'importe quoi, ça sera de toute façon édifiant.

Merci aux dizaines de milliers de personnes qui lisent mon blog, et aux millions de dollars de marketing dépensés pour le faire connaitre ;)

Pour me contacter, rendez vous au début du blog, j'y fait figurer mon adresse mail.


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mardi 12 février 2008

-Coup de maître- ou La pièce

Parmi les gens que j'ai pu connaître et apprécier à l'IPES, il en est un(e), qui a fait le plus beau coup de toute l'histoire de l'IPES. Il (elle) a réussi à faire vaciller l'édifice Chemli. Mais il (elle) en a payé les conséquences. Dont je ne peux parler.

On appellera cette personne Alex. Mais je l'appellerai essentiellement « mec ».

Donc Alex a fait coup assez génial.

Pour situer le mec : brillant, lucide. Super fort en tout. Au moins un an d'avance sur sa classe.

Mais avant de commencer à raconter cette histoire, il me faut revenir sur un point. La manière d'écrire de Chemli. Ses textes ne sont que points d'exclamations et les silences interrogatifs des … et des !. Des textes sans queue ni tête. Pas d'histoire, pas d'intrigue, des citations arrangées balancées par ci par là. La pièce qui fait genre bien quand tu en lis un bout, mais qui si tu la soumets à une simple analyse du sens sous jacent, c'est comme si tu prenais un caillou en te disant qu'il est joli, mais au moment où te cherche à le regarder de plus près, il tombe en poussière et rien ne te reste dans les mains. Donc le contexte est posé, il s'est passé un truc assez énorme à propos de ses pièces.

Un jour, Alex, très proche de certains ipésiens qui tendent à faire partie de la clique, va à leur rencontre, un scénario à la main. La discussion tourne vers ce qui l'amène : le texte qu'il a entre les mains. Le plan, c'est qu'il a entre les mains un texte inédit de Chemli. De l'or en barre pour les ipésiens. Avec avidité ils le réclament à Alex, qui leur donne. Ceci après maintes négociations autour du secret énorme communiqués à ces crétins fanatiques. Les mecs se mettent à l'apprendre, à se le passer entre eux, à jouer certaines scènes, le tout en cachette pour faire ou comme une surprise ou comme une démonstration de la voracité avec la quelle tous les dires et écrits sont dévorés par la communauté de la « Clique ». La pièce est le prochain chef d'œuvre de Chemli. La machine est au bord de se relancer, une nouvelle pièce arrive…

Il y a quelques cotés superbes dans les pièces. Comme par exemple les décors, les costumes, l'éclairage. J'ai pu voir des trucs étonnants. Faits par Arnaud M et Alexandre, V, je crois. Des éclairages super bien foutus, sur un décor fait grâce à beaucoup de mains (autant celles des profs que les élèves), durant de longues nuits. Il y a eu des trucs très beaux.

- J'ai notamment le souvenir d'une pièce qui se passe dans une grotte de glace, avec des éclairages bleu et rouge. L'impression que ça pouvait donner était dingue. J'ai trouve ça vachement beau en fait.-

Attention, je ne parle pas du tout des textes, mais précisément de ce que je viens de citer. Eclairages, sons, décors. Si je parle de qualités pour certains éléments des pièces, c'est pour maintenant détailler les pièces. J'ai déjà quasiment tout dit au dessus. Il n'y a pas grand-chose à dire de plus.

-Je regrette une seul chose : ne pas pouvoir vous permettre d'en télécharger au moins une pour que vous puissiez vous rendre compte.-

Quand finalement il vient aux oreilles du boss qu'il y a un texte inédit de lui qui tourne. Du moment où il l'a su, au moment où il a eu la pièce en main, il ne s'est pas passé longtemps. Le réseau tellement influant des volontés du boss fait en sorte que l'information transite vite. Par suite, ses volontés comblées aussi rapidement.

La pièce tombe ainsi entre les mains de Chemli.

Ca lui a pas du tout plu. Mais pas du tout. Il est devenu fou : elle est pas de lui.

Mais de qui ? Alex. C'est lui, qui l'a écrite cette pièce, et tout le monde s'est fait baisé. En beauté. Un coup de maître donc de la part de ce Alex. Ca l'a rendu fou en coulisse le grand philosophe. Il a pété un plomb en hurlant dans l'air sur mon camarade de l'époque, qui sans le vouloir s'est mis à dos celui qu'il a voulu imiter. Grand mal lui en a pris me dis-je rétrospectivement. Mais bravo pour cet éclatant foutage de gueule.

A défaut de faire une blague, il l'a humilié.






vendredi 8 février 2008

Disparu !

Alors que je suis en train de finaliser mon dernier message, je viens d'avoir l'information suivante :

Le blog source de FC a disparu.

Je ne sais absolument pas pourquoi, mais il n'est plus accessible.

Donc cela n'a plus de sens donc j'arrête le blog.

En fait c'est pas vrai, j'ai quand même envie de continuer à raconter cette aventure. Ok, c'est vrai j'emploi les grands mots. Je vais donc continuer de raconter cette expérience.

J'ai récolté quelques petites infos que je vous communiquerai très bientôt. Mais pour l'instant, je fini un truc, et je poste très vite.