mercredi 30 avril 2008

Olivier R

Mon prof de physique chimie en seconde et en première. Un des mecs brillants de l’histoire. Ce mec est très calé en physique et en sciences en général. Surtout, il sait faire passer des concepts assez complexes simplement. Des cours limpides… Pour ceux à qui ça parle, on a travaillé en seconde sur le PFD (principe fondamentale de la dynamique) et des problèmes types de certaines prépas (pour résumer, on travaillait sur des problèmes de bac+1 en bac-3). J’ai bossé tôt les maths et la physique aussi grâce à ce mec. Olivier. Un putain de prof, qui lui, ne m’est jamais rentré dedans, tout en m’expliquant des maths quand il voit que j’en ai envie. C’est ça qui m’a sauvé : les maths. Dans le public, à l’époque, bon en maths veut dire bon en tout. En créant certaines apparences, on arrive à s’en sortir. Donc Olivier, m’a appris à résoudre certains problèmes, à en appréhender de nouveaux en physique. Mais indépendamment de la discipline scientifique, j’ai bien aimé son esprit pédagogue. Enormément.

En plus de cette activité de prof de physique, il est assez investi dans le théâtre. Il prend part aux pièces, mais on dirait avec un certains recul. Il décide de bosser un philosophe à fond, pour en comprendre, ou du moins en approcher les problématiques, pour rester dans l’esprit de l’école. L’esprit de l’école est très orienté philo ? Qu’à cela ne tienne, autant la bosser. Donc Olivier se tape les trois critique de Kant, et pousse leur étude. Loin. Il a porté sa pédagogie à la philosophie, pour en parler admirablement bien. Il expose la différence entre l’impératif hypothétique de l’impératif catégorique, évoque le concept de la « chose en soi » (Ding an sich) avec clarté… Intéressant personnage. Mais ma vision n’est qu’à moitié complète. Je vois essentiellement la façade du prof, ou celui du mec qui reste tard à l’école pour discuter, Lui semble beaucoup plus présent dans l’école. Il a peut être même fait partie de la clique à un moment donné, peut être. Mais je ne suis pas sûr du tout.

J’essaie de recoller un peu les personnages pour essayer de cartographier qui est dans la clique, qui essaie d’en faire partie… Mais qu’est ce que c’est en fait de faire partie de la clique ? Concrètement ? C’est quoi ? C’est se réunir pensant des heures pour discuter des problématiques soulevées dans les pièces afin de réfléchir à une meilleure philosophie pour le monde. C’est marrant mais j’ai du mal à y croire. Je parle à l’époque. Maintenant je sais un peu plus ce qu’ils y faisaient ! C’est marrant tout ce cinéma dans l’apparence, dans les codes vestimentaires, toutes ces super belles nanas qui sont selon toute apparence bien intégrée à la clique. Ca donne une ambiance sympa à l’école en même temps, avoir plein de belles nanas qui sont parmi la foule de élèves est agréable à l’œil. En tout cas, j’y suis sensible, aux belles nanas, sans vouloir insister. Certains de mes lecteurs sont au courant. Donc Olivier est pas mal investit dans le théâtre, du moins. A défaut de faire partie de la clique. A voir. Dans les commentaires ? … Allez y, dites moi !!! C’est quoi la clique ? Vous faisiez quoi ? Hein ?

En fait je me souviens d’une pièce où Olivier a joué, il est habillé d’une longue toge blanche avec une écharpe rouge (mais la je ne suis que vaguement sur de mes souvenirs). Il est pas très à l’aise comme ça devant 300 personnes… Le pauvre, déguisé en pitre, à narrer des âneries. Avec le recul il y avait des trucs drôles. Je suis assez curieux de savoir quel est son ressenti aujourd’hui. En fait par la suite, il est devenu consultant pour des pièces, en faisant jouer ses différents talents. Parce qu’il est très fort le mec. Très très fort. Il déchire à peu près tout le monde aux échecs, il est bon pianiste. Super bon pianiste. Spécialisé dans Chopin. Dextre en tout cas. Il a aussi créé des pièces d’échecs vivantes en une quantité de coups donnés, avec les « échecs » aux bons moments… Et il a joué de ce piano pour les pièces. Mais ça a été assez chaud l’histoire du piano, parce qu’à chaque fois il fallait le déplacer. Et quand tu fais -1 étage et +2 avec un piano, il a pas tendance à rester accordé. Et c’est cher un accordeur. Donc pas tant de piano que ça dans les pièces, mais c’est arrivé quelques fois il me semble. Avec un piano pas forcément accordé…

Ce mec, Olivier, a été un des mes bons profs, mais je ne sais pas du tout dans quelle mesure il a pu ou pas être investi dans la clique. Pour ne pas me répetter. En tout cas, quelques traits intéressants quand tu l’as comme élève de seconde, bon prof de physique qui sait parler d’autre chose. Ce qui est rare, chez les profs de physique d’aujourd’hui, non ? Mais là je sors du contexte.

Olivier et ses cours de parenthèses…

Le nombre de parenthèse qu’on pouvait faire en cours. Enorme. A tel point que je me souviens d’un pote de l’époque, Yann B, paix à son âme, qui appelle littéralement ses cours des cours de parenthèse. Genre un cours de parenthèses commence comme ça

Un élève : « Hé m’sieur, j’ai pas ait mon exercice, je suis désolé, le chien du beau frère à la mère de ma copine il a pissé sur mon cahier, donc j’ai pas pu faire l’exo…… »

Olivier : « Ouais, … Ok, … Franchement, on s’en fout »



Olivier : « Il y aurait pas u ntruc plus important sur lequel se concentrer ? Genre, par exemple, tu penses quoi, qu’une formule de math existe déjà dans la nature, et qu’on la découvre par hasard ? ou qu’on la trouve au terme d’années de recherches, jusqu’au moment ou la formule recherchée est apparue au fil des démonstrations ? »

Un élève (le même) : Hein ?

Olivier : « Ben ouais, regarde, tu penses quoi, en d’autres termes : que les maths pré existent dans la nature et qu’on les retrouve à force de recherche, ou plutôt qu’elles sont inventées de toute pièce par nos chercheurs ? »

Elève : Mais comment ca peut être possible….

Etc.

Certains se souviendront de certaines discussions passionnantes échangées avec des profs géniaux qui exercent dans une école ou on se marre bien. Mais c’est la partie émergée d’un iceberg qui a fait couler beaucoup de monde.

Donc ces cours de parenthèses sont géniaux. Ils sont le meilleur versant de ce qui est enseigné à l’IPES. Ce qu’on y apprend, ce n’est pas dans les bouquins. En fait, à l’IPES on t’apprend plus à essayer de démontrer pourquoi tu ne dois pas apprendre ce bouquin, et pour quoi ça ne sert à rien, et c’est se rendre l’esclave d’une culture imposée, castratrice, qui nous empêche de voir plus loin que le bout de notre nez. Qui nous empêche de voir les véritables images, desquelles nous ne percevons que les ombres sur les parois de notre conscience, éclairée par ce savoir imposé… Et bla bla bla. Voila ce qu’on apprend. C’est drôle, c’est marrant quand on se prend la tête avec quelqu’un, d’essayer de le rendre fou dans un argumentaire décalé. Mais ça permet pas trop d’avancer. Pendant que certains passent leur temps à contredire, les autres qui ni ne disent ni ne contredisent, avancent. Je sais, j’emploie en quelque sorte le même langage. Mais ainsi sont les choses. Et encore je suis moins emphatique et absurde en prenant le jeu comme argument quand on a plus rien à dire….

On va me dire que j’exagère un peu. Peut être. Je ne sais pas dans la globalité. Il est vrai qu’il faut tempérer ça des résultats au bac. A l’IPES on fait 100% au bac. C’est pas faux en un sens, mais il y a pas grand monde au final qui l’a passé le bac. Même si beaucoup l’ont eu, ce fut au prix d’un bachotage de malade.

Car, mis à part quelques cas isolés, tout ce qui est su au sortir de l’IPES c’est une assurance ostentatoire, un verbiage soigné, une répartie constante, sur tout, absolument tout, et l’utilisation abusive de rhétorique, de sophismes douteux, de métaphores poussée jusqu’à l’absurde. A l’IPES, tu apprends plus à démontrer au prof pourquoi c’est débile d’apprendre sa matière, qu’à la bosser véritablement. Mais ça aide pas à avoir le bac ! Tu passes pour un héros à l’IPES quand tu as réussi à démonter un examinateur, mais en fait tu as l’air bien con, parce que tu es obligé de revenir l’année suivante pour enfin, la queue entre les jambes, te présenter à l’examinateur sans cette fois essayer de lui démontrer qu’il a tort, et en essayant de lui plaire, pour enfin arracher une note potable, attribuée par un de ces méchants profs du publics. Ha ces salauds de profs qui ne comprennent rien à la vie. Comment peuvent-ils se permettre de nous juger, nous qui sommes au bord de devenir des super héros. Non pardon des surhommes, ce qui n’a rien à voir. Du moins le concept de surhomme, au sens FC du terme, n’a pas grand-chose à voir avec la réalité du surhomme nietzschéen non plus. Autant que du super héros ! Peu importe il faut arriver à l’arnaquer le prof pour lui arracher cette note. Il comprendra un jour. Mais peut être pas au fond. Il restera un mouton de l’enseignement.

Nous on bosse différemment et on vous emmerde. On fait ce qu’il nous plait et le bac on l’obtient comme ça… Attention, le comme ça représente des sessions de bachotage intenses avec Christophe B, principalement en fait – Remarque : Ca a été récemment publié dans les comestibles, alors que j’étais en train d’écrire ce texte. Mais peu importe, car de toute façon je me répète, me semble-t-il, dans ce blog, avec d’autres mots, d’autres manières de présenter les choses. Parce que l’essentiel des bacs passés à l’IPES sont littéraires, et donc, par suite, si on met tous sur les matières littéraires, en ayant des notes pas trop dégueux, on peut s’en tirer en se vautrant dans les autres matières. Sans parler des dispenses pour le sport… Et c’est ce qu’il s’est passé. Philo, histoire géo et éco sont les matière qui sont bachotées à fond, mais à fond comme presque aucun élève de boite à bac. Mais cela a permis à certains d’avoir ce bac, pour enfin passer à autre chose. Mais pas tant que ça finalement. Ca vaudrait presque le coup de faire un sondage !

En fait Olivier c’est un bon prof, mais c’est parce qu’il pense avoir trouvé un truc sympa, ou pouvoir se marrer à faire des science en santiag, et du théâtre. Il a moins de 25 ans à l’époque je pense. Le mec jeune qui a envie de se marrer. Mais jusqu’où ? C’est ce que je me demande. Olivier, tu lis ça ? Ca te brancherait qu’on reparle ?

jeudi 24 avril 2008

Prochaine piece d'inspiration FC... (de FC?)

Je vous présente la nouvelle pièce d'inspiration FC, qui sera jouée lors de 4 représentations, dans un théâtre du 18, avec des acteurs complètement nouveaux, sur une scène qui ne l'est pas moins...

Allez voir ça:

http://www.saccoetvanzetti-lapiece.com/

ou en cliquant sur ces mots....

Je fais un post à ce sujet très vite.


Bonne lecture. A bientôt pour d'autres liens... Et peut être nous verrons nous à une des représentations?

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****Post modifié pour cause de "metteur en scène vexé par mes propos"****
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samedi 19 avril 2008

Volute suivante

Sans commentaire l'épisode suivant. J'attends de voir la totalité pour fair eun commentaire. Et de tout façon j'ai pas le temps en ce moment.

Voici l'épisode 4



samedi 12 avril 2008

Christophe B

Notre prof de français et d'histoire. Il a les deux tâches. Ce qui est bien pratique. « Si tu es prof et que tu sais enseigner plus d'une matière, tu es d'une grande valeur à l'IPES ». Bizarrement (en fait pas tant que ça) les profs ont peu à peu constitués un noyau dur, accompagné par quelques uns des stratèges, qui deviennent alors aussi des profs. Dès le début à Avernes on a vu certains profs partir. Aucune explication de leur part. Les explications officielles sont du genre « Il n'a pas envie de rentrer dans l'esprit de l'école » … « Il est pas dans la même philosophie de vie » Sous entendu que ce salaud, il préfère garder sa laine pour lui. Pas du tout prêt à renoncer à celle qui lui est normalement fournie à la fin de chaque mois, pour pouvoir continuer à se fabriquer ses habits, ou éventuellement à échanger sa laine contre divers produits d'usage courant. Genre bouffe, maison, bagnole, etc… C'est bien pratique la laine ! Mais bon, les profs trop regardant sur leur quota « normalement » attribué sont mis ou se mettent à l'écart de l'IPES.

Un jour, je suis sorti d'un de ses cours pour aller dégueuler dans les chiottes. Je me suis aussi fait allumer comme dans tant d'autre cours, et j'y ai aussi brillé par moment. Ce que Christophe nous apprend, c'est l'histoire, comme des potes de facs peuvent parler des cours qu'ils suivent ensemble. C'est une présentation ultra vulgarisée, bien qu'assez complète de l'histoire contemporaine. Ha oui. On faisait que ça à l'IPES en Histoire. De la seconde guerre mondiale à aujourd'hui, sachant que aujourd'hui est 1990 à l'époque. Maintenant un bout de l'histoire est passée !

Donc Christophe B nous fait cours souvent en amphi. Non tout le temps en fait. Ses cours sont toujours pleins, et constitués de plusieurs classes. Les terminales sont toujours présents. Ses cours toujours intéressants.

On a tous un bouquin. Le même. Tous. Pluralité des enseignements, multiplicité des points de vue, ... rien de tout cela alors que le fond est avant tout dirigé vers l'apprentissage, la découverte,, la remise en question… Donc on a tous le même bouquin, sur cette fameuse période de l'histoire contemporaine, qui recouvre le programme de terminale de l'époque. Je crois que de plus on a été invité à l'ouvrir dix fois dans l'année. Max. Mais on a gratté. Tous. Ce qu'il disait Christophe. Ca partait dans tous les sens ses cours assez souvent. Pour diverger vers un cours qui n'a plus rien à voir avec l'histoire ou le français, mais plus avec des échanges rhétoriques entre élèves, avec le profs pour juge et arbitre et intervenant du débat. Mais avant tout maître du débat. Juste pour finir sur le bouquin, il me semble que les cours devaient être rédigés par le boss, et/ou par les profs, avec l'aide entrepreneurs stratèges, n'ont tous simplement jamais existé. Jamais je n'ai vu un seul cours rédigé de la main de Chemli. Alors que c'est quand même un des arguments de vente!

Mais au fond des super cours, avec de temps en temps quelques digressions bien agréables au final. La scolarité que j'ai eu, que nous avons tous eu à l'IPES fut je m'en rend compte aujourd'hui un véritable désastre. Super intéressant les cours, mais aucun savoir structurant. Pas de continuité dans l'apprentissage. De la répétition, rien de neuf au fond. Mais bon, à 14 ans, rien à foutre de ces problématiques de vieux, l'important de c'est d'avoir le bac pour pouvoir faire ce qu'on veut… Et il y a beaucoup de choses à mettre derrière ce « ce qu'on veut ». Dont certaines qui ne sont pas voulues. Pas voulues du tout.

Donc oui, génial les cours de Christophe B. Mais c'était pas des cours, pour ainsi dire. Je reviens pas sur le coté intéressant de ces cours, mais out de même. Pas très pragmatique comme enseignement. Ou si, mais à très court terme.

J'ai plusieurs trucs à raconter qui tournent autour de Christophe. Que je regrette d'avoir à appeler par son prénom, parce que son nom est typiquement un nom de prof. Enfin ca c'est mon ressenti. Je me souviens : « M B3§']4~ vous pourriez m'expliquer pourquoi elle a eu lieu la crise de cuba ? … ». Le nom qui fait vachement bien pour un prof… Mais peu importe.

J'ai un pote à l'époque, qui s'appelle Benoît (Un mec aujourd'hui décédé. J'ai appris ça récemment. (Que Dieu te garde mec) avec lequel je passe un peu de temps, pour faire les différentes bêtises de nos 16 ans d'alors. Benoit n'habite pas loin de chez moi. Dans un bled aussi paumé qu'Avernes, mais à 4 bornes de celui-ci. On est tous les deux à Avernes, pendant des vacances, et on se promène. Comme tout le temps, les portes de l'IPES sont ouvertes. On y trouve des profs, quelques élèves, tous soient en train de discuter des pièces, de philo, ou d'autre en train de lire Platon en pléiades dans un coin de la cafette. Avec Benoît, on part en expédition dans les recoins de l'IPES. On monte des escaliers peu fréquentés, pour en arriver à quelques portes. Benoît en ouvre une, et nous tombons nez à nez avec Christophe. Il est en caleçon sur un lit de camp, dans une chambre de fortune, avec un lavabo, pas de chiotte, un cendar et ses gitanes inter, quoiqu'il mes semble me rappeler qu'il fumait peut être des Camel. Je ne sais plus à quel point il était dans le mimétisme… Le tout en train de bouquiner sur son plumard. De là, Benoît et moi on s'est barré en quatrième vitesse, pour se disperser dans l'école, pour ne plus y revenir qu'à la rentrée. D'ailleurs, lors de celle-ci, Christophe est allé voir Benoît pour lui demander de ne pas répéter ce u'il avait vu pendant les vacances. Ce qu'il lui a demandé de me dire également. Rien à foutre. Qu'est ce qu'on s'en branle qu'un prof squattent dans l'école en calebar à bouquiner dans une pièce de fortune en fumant de clopes. Rien que d'écrire la phrase je trouve ça drôle. Quelle école tout de même !

Et maintenant parlons de cul. C'est fort à propos avec notre cher prof de lettre et d'histoire. Du Marquis de Sade aux histoires diverses sur les rites sexuelles à diverses époques, ses cours étaient émaillés de détails souvent assez cul, j'ai envie de dire. Un jour, on devait être toutes les secondes réunies dans un des amphis qui sont en fait des grandes salles de classe. C'est en fait quatre grandes salles de classes, réparties les unes au dessus des autres sur quatre étages. On doit être au deuxième ou au troisième. Nous sommes tous attablés. Je me trouve aux deux tiers de la salle vers le fond. On est tous les soixante réunis, à écouter Christophe. Quand un peu plus au fond, à droite de la salle, on entend une discussion qui monte de plus en plus dans le ton. Ce à quoi, un des élèves, Nicolas P dit au mec avec qui il traîne souvent, dont je ne me rappelle que le nom de famille, « Espèce de petit puceau va ». Entendant une telle phrase ainsi prononcée, je me dis que ça va être son tour… Mais par Christophe, et non pas par Georges, et en plus c'est pas moi. En fait ces deux potes sont deux mecs que j'aime pas trop. D'une part parce qu'ils me le rendent bien, et d'autre part parce que je les trouve inintéressant. Mais je ne leur souhaite pas cette séance de matraquage mental… C'est parti. Christophe fait taire tout le monde, interrompt son cours, et le reprend sur ce que Nicolas vient de dire.

C : espèce de puceau tu viens de dire ?

N : Oui

C : Tu sais ce que c'est au moins d'être puceau ?

Rire dans la salle

Ben oui…

Alors vas-y, c'est quoi ?

Quelques bafouillages, puis une réponse arrachée et peu audible genre « C'est de faire l'amour avec une fille ». Tout le monde voit le genre ?

Christophe repart :

C : C'est marrant tu traites ton pote de puceau et toi tu as du mal à dire, rien que dire tout haut, ce que tu as eu du mal à faire ! (Rire…) Détend toi aussi avec ça. On dirait que tu as un problème ! Sens toi à l'aise si tu n'es pas puceau, hein. Toi qui te moques de ton pote, t'en es où ? Tu as fait quoi toi ? Tu peux te vanter plus que lui ? Etc…………………

Et Nicolas rentre dans une justification douteuse, dans le genre « Si si, … j'ai fait l'amour avec plein de filles … Je suis pas puceau moi…. » Pitoyable, et Christophe de continuer sur sa lancée, et part sur ce que représente un puceau. Comme quoi un puceau c'est avant tout quelqu'un qui est innocent et qui ne cherche pas à aller au delà des idées naïves qui lui sont présentées. Un puceau c'est quelqu'un qui ricane lorsque le sujet de discussion s'oriente sur le cul… Et il en rajoute. Il est vrai que dès lors que le sujet est venu sur la table, des ricanements se sont fait entendre, immédiatement calmés par les remarques de Christophe. Où tous les ricanements sont alors masqués et étouffés. En seconde on est quand même en général assez mal à l'aise avec le cul, le fait d'en parler devant ses camarades de classe, à la fin des années 80. On a tous assisté à une heure de foutage de gueule, de leçons données, de propos qui finalement n'avaient rien à faire là. Je me souviens aussi, que Christophe a un peu hésité avant de rentrer dans le débat. Mais il ne s'est pas fait prier longtemps.

Quelle école ! Je l'écris avec le sourire parce qu'aujourd'hui, autant elle a participée à ma construction, autant, à l'époque, tant qu'on ne vient pas me gonfler, je reste tranquillement à bosser, avec mes quelques compagnons de jeu. Mes potes quoi.

Ha, Christophe, merci pour tous tes cours, que j'ai aussi aimé, même si tu m'es tombé dessus aussi. Un peu comme tout le monde ! Ha tes boutades… Sincèrement, j'ai bien aimé tes cours, grâce à toi, j'ai réussi à minimiser les dégâts au bac français. Et en histoire aussi, jolie manière de la raconter. Tu sais si je dis tout ça ce n'est certainement pas pour montrer une image avilissante de toi, ne crois pas ça. Je raconte juste les quelques trucs dont je me souviens. Salut Christophe, bon cours !

vendredi 11 avril 2008

Discours 3

J'ai reçu le lien vers le dernier épisodes, si jamais vous n'avez pas bookmarké la page sur dailymotion!

Episode 3!



lundi 7 avril 2008

Sondage 3

Vous êtes curieux de relire une pièce ?

Oui 100%

Non

Qui me dit que ce sera une originale

J'ai une surprise, mais mon emploi du temps va complètement m'empêcher de publier rapidement. Je vais essayer de faire au mieux.

C'est Chemli qui nous fascine, c'est Chemli qui nous fait ça…. ;)