dimanche 13 juillet 2008

Revue de presse 1990

Il Terrorista.

Ou comment il évoque l'actualité à l'aide du format cinématographique des western de Sergio Leone, sous une musique de Morricone. Bien connue et géniale bande originale des western spaghetti avec le grand, l'inénarrable Clint Eastwood.

Le truc c'est de refaire l'ambiance des film de Leone sur scène.

Le truc principal dont je me souviens, c'est que toute l'équipe à passé son temps à chronométrer les temps de paroles, et les temps de pause dans les films. tout ça pour en arriver à la conclusion qu 'il y a plus de temps de pause que de temps de parole, et qu'ainsi, voici comment la pièce doit être écrite: moins de texte, plus de temps de pause, à la Sergio Leone, où le héros se prépare au duel sous un soleil de plomb, dans cette rue déserte d'une ville du far west, puis face à face, pendant des minutes interminables, les deux protagonistes du duel se jaugent, s'évaluent, sous une musique envoutante de Ennio Morricone (et vas-y que je me sers des œuvres des autres)... Peu de dialogues, très peu pour cette pièce. Ce qui en fait sa valeur? Au moins on a pu se concentrer sur le reste. Ce qui a été fait par les élèves et qui est pas mal du tout. Des éclairages aux décors, c'est une jolie pièce, mais... Mais ces pièces sont des moments incompréhensibles et chiants comme la mort, pour reprendre cette expression souvent usitée de laquelle je viens de me rappeler. Ca vous dit rien ça? Je suis assez sur de moi, mais je demande confirmation.

Il est vrai que cette pièce est une des meilleures dans mon souvenir. Pour comparer, j'ai envie de dire que c'est un spectacle de fin d'année d'une troupe amateur assez réussi. Pour rappel mon jugement sur ces pièces n'engage que moi. J'ai déjà dit que je les trouves sans grand intérêt, et là je reste dans les euphémismes. J'en ai mis deux en ligne pour que l'on puisse se faire un avis sur ce qui est joué à l'IPES à l'époque où j'y suis.A vous de voir aussi. Bonne lecture soit dit en passant.

Les journalistes de l'époque sont assez séduits par les pièces.

Voici une première session d'une revue de presse que je vais alimenter au fur et à mesure, mais qui ne pourra pas être exhaustive.



2 commentaires:

  1. ça c'est un bon souvenir !!
    A part les pardessus Malborro Classic des mecs qui coûtaient bombon !!
    Les ralentis dans le carbo-glass, la musique de Sergio, les tambours du bronx....et l'étranger....
    Birarre de me revoir en photo sur cet article ! Je m'en fiche si cette pièce était ponctuée de silence je m'y suis bien amusée ! Abstraction faite des à côtés, il y a eu de bons moments celui-ci en fut un, même si je comprends que pour d'autres le négatif l'emporte ! Qu'en est-il pour vous ?

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  2. C'est vrai indépendamment des textes, je me souviens de cette pièce comme étant un moment sympa. Mais pour celles où j'ai participé, j'ai pu voir la plupart du temps que des bons moments étaient partagés entre les élèves, tant que le metteur en scène n'était pas là. Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu de bons moments entre nous, élèves que nous étions, lors de ces moments. Mais si on fait la moyenne, qu'en est-il du négatif? Quelle part prend il? Pour ma part, je l'ai évité au maximum. C'est tellement pratique d'habiter à Avernes pour sécher les multiples sessions chiantes à mourir en amphi...

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