mardi 1 décembre 2009

Also Sprach Zarathustra

C'est un extrait de "Zaratoustra", un des principaux films qu'il ait réalisé. Pour moi, le plus loufoque.



Je ne ferais pas de commentaires. J'ai presque hésité à publier un lien vers cette vidéo, mais voila, il faut voir l'expression de ce qui à tenu plus d'un pendant quelques années.

lundi 31 août 2009

IPES Andresy Plaquette 10




Inintéressante page, mais cela me permet de clôturer cette session dédiée à la plaquette de l'IPES dans sa version Andresy. La version beta en sommes.

J'avais oublié la couverture en premier! Donc la voici:

samedi 29 août 2009

IPES Andresy Plaquette 9

De l'obligation de renforcer la spontanéité, à la volonté d'atteindre "certains" objectifs, encore une fois, je trouve que les termes ne vont pas ensemble... Obligation et spontanéité, Quelle plaquette!

mercredi 26 août 2009

IPES Andresy Plaquette 8

Excellent page. Quels critères d'évaluation... Sur quoi se base l'évaluation du sens pratique? Je suis bien curieux de voir la grille de notation.

dimanche 23 août 2009

IPES Andresy Plaquette 7


Il y a tant à dire sur ces plaquettes de présentation de tout ce qu'il y avait...

Doublon à la fin de la seconde page!

jeudi 20 août 2009

IPES Andresy Plaquette 6

Andrésy, L'avant Avernes. C'était assez ambitieux le programme!

samedi 15 août 2009

IPES Andresy Plaquette 5

Il y aurait peut être eu moyen de factoriser la présentation de l'emploi du temps afin de la rendre un peu plus attrayante. Comme ça, ça ne veut pas dire grand chose. Pourquoi éclater chaque jour de la semaine alors qu'ils sont les mêmes. Bienvenue dans l'école de la fantaisie!
En revanche, à droite, on a du factuel. Un glossaire de l'époque qui présente le point de vue sur tout ces machin-cours. Édifiant non?

lundi 10 août 2009

IPES Andresy Plaquette 4

Encore une fois, le fait de dire "on détermine des motivations", ca me semble un peu fort, voir complètement impossible. On ne détermine pas les motivations des gens. A mon sens. En revanche, on peut aider quelqu'un à déterminer ses motivations. Ce qui est tout de même différent. Et qui même si c'est au fond le sens, et bien c'est flou.

"On prépare l'avenir : Sans illusion." Sans rire!

Mais la page de droite, ne serait-elle pas un exemple d'illusion?

mercredi 5 août 2009

IPES Andresy Plaquette 3

Sans rentrer dans la lourdeur de l'écriture, quelques petites remarques.

J'aime bien le premier point, ou à l'époque, dans un cadre associatif, l'enseignement apporté est "susceptible de mettre à l'abri de l'échec scolaire.

Ensuite, on a les élèves recyclés. Je trouve ça assez dure comme terme. On recycle les déchets, mais pas les élèves. J'attends certains au tournant et je les arrêtes tout de suite, on ne peut pas dire d'un élève que c'est déchet, aussi mauvaises soient ses notes!

Il faut reconnaitre les balbutiements de l'elearning, avec ce nom couché sur le papier EAO...

Pour le journal, si quelqu'un a un exemplaire, je suis preneur!

dimanche 12 juillet 2009

IPES Andresy Plaquette 2

Un peu plus de "concret" (les guillemets sont volontaires) sur cette page. Sommaire assez parlant, et présentation d'une idée bien singulière...

Bientôt la suite.

jeudi 25 juin 2009

IPES Andrésy Plaquette 1


Pas grand chose à dire si ce n'est ce concept d'école-village... Que peut on entendre par là? Est-ce un endroit, qui fait office d'école, mais qui dans ce coté village prétend à l'autosuffisance et ainsi, peut-être à l'autarcie? Sauf dans les représentations théâtrales, ou enfin, on s'ouvrait sur l'extérieur. Ou plutôt, on laissait rentrer un peu de l'extérieur dans l'école... Dans l'école-village?

mardi 23 juin 2009

L'Ipes à Andrésy - Plaquette couverture

C'est parti pour une plaquette de l'IPES version Andresy. Autrement dit, oldschool prend tout son sens. Le 4 rue de la Gare doit évoquer beaucoup de choses à quelques personnes. Personnellement, à moi rien. Là, je fais dans l'archéologie.

Mais combien même je n'ai pas participé à cela, cette aventure à Andrésy, je vous propose de lire ensemble cette plaquette de présentation de l'IPES dans sa version ante-1987. En gros, entre l'an 0 et 4 de l'ère FC, qui ne dura que quelques dizaines d'années. Mais qui dure encore pour certains selon les rumeurs. Et les mails d'insultes que je reçois.

Quoi qu'il en soit, lisons ensemble cette présentation commerciale, et, comme on nous l'a enseigné dans cette école, essayons de lire entre les lignes de ces quelques pages qui nous sont présentées.

Une idée qui règne... Pas mal non?

A très bientôt pour la suite!

mercredi 17 juin 2009

Infect

J'alimente encore le glossaire ipessien. En voici un autre dont je ne me rappelais pas.

Ainsi, quelqu'un d'infect, c'est quelqu'un qui va émettre des critiques acerbes contre l'IPES, les pièces, la validité des théories de notre ancien dirlo, un peu tout ce qui pouvait toucher à l'intégrité présumée de l'IPES.

Ainsi ce mot revenait pas mal au fond, puisque sur l'ensemble des 300 élèves, il y a forcément quelques contestataires dans l'assemblée. Donc quelques infects. Je l'avoue, je l'ai été. Je peux l'être encore par moment...

En quelles occasions on a pu entendre infect:

Une ou plusieurs classes réunies dans une des grandes salles du château, avec un des profs pilier de l'école. Imaginons un stratèges qui vient faire une intervention pour une évènement exceptionnel qui va avoir lieu dans quelques minutes: Notre directeur va nous faire une petite allocution dans l'amphi... Sur ce, notre cher stratège tente une figure de style dans sa manière de nous présenter les choses et se plante complètement à tel point que tout le monde se fout de sa gueule. Voila un exemple concret d'un moment ou on peut entendre de la bouche du professeur alors présent que nous sommes tous infects. C'est loin d'être le seul exemple... A partir du moment ou on touche au système ipessien, on est infect!

PS: Merci SV pour me l'avoir rappeler!

lundi 25 mai 2009

Mignonne, allons voir si la rose

Je ne sais plus en quelle classe cela a pu se passer mais max seconde, et minimum quatrième. Disons troisième, c'est assez réaliste, et ça correspond pas mal à la succession des évènements. Début 1990 en sommes. Je pense pouvoir compter sur mes deux ou trois lecteurs pour me donner les précisions nécessaires, relativement à la description qui va suivre.

Quoi qu'il en soit, on est en troisième, tous les quinze réunis dans une des nombreuses salles de l'établissement.

Le cours est un cours d'orthographe. Le but est de nous faire progresser dans cette matière, car le constat est incontestable: tout le monde fait des fautes. Le niveau n'a pas beaucoup évolué, encore aujourd'hui, les textos n'aidant pas, la manière d'écrire est en moyenne lamentable et consternante.

Ainsi, de cette intention très louable(*) qui est de nous faire tous progresser en orthographe, nous nous sommes vus attribués des cours de cette matière.

Comme toute matière, elle est notée. Ceci à l'aide de dictées, ou d'auto dictées. La dictée est un concept familier, mais pour fixer les choses, l'auto dictée c'est apprendre un texte par cœur, puis l'écrire en un temps donné (celui du cours, ou une fraction de ce dernier). Une des interros que je détestais le plus parce que là j'y coupais pas, je devais bosser le texte. Ô misère, je dois travailler...

Il se trouve que j'ai pu éviter de travailler une de ces interrogations...

Pour commencer, voici un plan de la salle de cours où tous les élèves de la 3ème ELS, dont moi même, nous suivions ces cours d'orthographe.

Plan de la salle de cours.

Description de la salle de cours:
1: Le tableau noir;
2: La place du prof. Ou de la prof en l'occurrence, mais je la présente plus tard.
3: Ensemble table et chaise, parfait pour nos petites classes de 15~18 élèves;
4: La porte d'entrée;
5: La place supposée du cancre;
6: Fenêtre donnant sur l'entrée du château (voir ici mais imaginer le contre champ de la vue, du haut d'une des fenêtres en haut du bâtiment. Je sais c'est pas simple...);
A: Le fond d'un placard sans porte, profond d'une cinquantaine de centimètres et large d'autant;
B: Ma place durant l'interrogation.

Pour finir la présentation du contexte, je me dois de dire, du moins évoquer notre prof: Mme N. (Je sais ce n'est pas très parlant, mais il va falloir en convenir!) La mère de l'actrice fétiche de l'époque.

Les cours étaient particulièrement oldschool (à l'ancienne). Dans le silence et la discipline, on suivait ses explications sur les règles orthographiques sans grand enthousiasme (pour ma part). Néanmoins, ses cours m'ont laissé de bons souvenirs, dont celui-ci fait partie des meilleurs.

Je dois tout d'abord avertir qu'il ne sont pas du tout liés à l'enseignement de notre professeur de l'époque, mais plutôt à la filouterie de certains élèves, moi en particulier. De plus cette petite histoire ne remet pas non plus en question cet enseignement.

L'auto dictée c'est "Mignonne, allons voir si la rose" de Pierre de Ronsard. Je me rappelle seulement la veille que j'ai une interro sur ce poème, et comme j'ai pu le dire juste avant, je n'ai aucune envie de passer plus de cinq minutes à bosser.

Connaissant la salle où allait se dérouler l'interro, et donc sa disposition, j'ai imaginé un stratagème ultra élaboré pour simplement gruger à une interro.

J'ai donc pris une grande feuille de papier blanc, de 1 mètre par la moitié, pour écrire en gros caractère le poème à apprendre. Je roule
la feuille, et assez fièrement, mais néanmoins empriunt de discrétion, le lendemain, je me pointe avec ma feuille sous le bras prétextant un quelconque dessin à montrer à quelqu'un. La journée se passe jusqu'au moment fatidique de l'auto dictée.

Il y a une récréation avant le cours, donc exactement ce qu'il me faut pour préparer mon plan. Je file donc un peu en avance dans la salle, scotche le papier au fond du placard (la partie A rouge du plan) et sors rapidement de la salle pour ne pas me faire démasquer. L'heure de la fin de la récrée sonne, et Mme N prend sa place, et nous chacun la notre. Surtout, moi à la mienne (en B).(**)

Selon la profondeur du placard, tout le monde n'a pas pu en profiter, mais cela a servi à la plupart. En revanche je me rappelle n'avoir quasiment pas eu à lire mon affiche. C'est le petit détail à souligner. J'ai préparé mon affiche la veille. J'ai recopié soigneusement le texte de manière à ce qu'il soit visible et intelligible sans forcément être proche de cette affiche. Le temps que j'ai passé à préparer ma gruge, je l'ai en fait passé à bosser. J'ai appris malgré moi le texte. D'avoir un peu travaillé ce texte, je me le suis mis en tête. Le petit stress à l'idée de tricher, plus la concentration pour écrire mon affiche en grand a du suffire.

Depuis le moment où Mme N est entrée dans la salle de cours, jusqu'à celui où elle en est sortie avec les copies, je me dois d'avouer avoir quelque peu angoissé que mon affiche soit découverte. Mais j'ai misé sur une prof qui préfère rester assise pour ses cours sans faire le tour de la classe. La mise fût gagnante. Et c'est pas à l'IPES que l'on m'aurait reproché de jouer en même temps.

Le moment le plus drôle fût à la remise des copies. Le festival de bonnes notes. Étonnement du professeur, joies des élèves pour la paix royale qui est dorénavant réservée à cette classe. Ça a duré jusqu'à l'interro suivante.

Je ne suis pas pour la triche. Mais quitte à le faire, autant que ça soit à fond. En grand j'allais dire!

++


Notes:
(*): Cette intention louable, résume un aspect de cet école qui m'a laissé de bons souvenirs. Des cours d'orthographe, des cours de théâtre, de vidéo, de communication, en troisième, ou en seconde, au travers d'analyse de publicités du moment.... On s'est bien marré dans ces cours assez décalé, intéressants pour certains. Je dois avouer que les cours d'orthographe ne font pas partie de mes préférés.

(**): Il se trouve que nous respections un cérémonial que j'ai continué d'appliquer avec mes élèves quand j'étais prof de maths. Le prof entre dans la salle, puis les élèves. Les élèves vont à leur place mais attendent que le professeur les autorise à s'assoir. Une fois l'autorisation donnée, tout le monde prend place et le cours commence. J'aime bien cette idée du respect du début du cours. Autant en tant qu'élève qu'en tant que prof.

mardi 31 mars 2009

La chemise rouge

Il y a peu, m'est revenue une anecdote: La chemise rouge.

La chemise rouge est une petite histoire, pour ne pas dire grosse farce, qui a l'époque m'a beaucoup fait rire. M'en rappeler à fait revenir ce sentiment.

La chemise rouge, que nous sommes tant à avoir porté (et payé, participant à l'effort de guerre;), pour une pièce, laquelle? Je sèche un peu. Karl Marx? Il me semble, mais sans conviction. En revanche, je me souviens bien de l'évènement, mais pas complètement de son déroulement ni de son contexte. Je vois venir ceux disant "Mais de quoi tu te rappelles alors???". Et bien de la blague en elle même, et, un peu du contexte. Principalement, je me rappelle du moment où tout s'est dénoué.

Donc, l'histoire de la chemise rouge, ou la grosse boutade du moment... L'effet de surprise étant pour beaucoup dans la blague. Ici, on va me voir venir trop facilement, mais peu importe, je vais assembler mes bribes de souvenirs pour le contexte, et y placer l'anecdote / boutade de la chemise rouge.

Pour reprendre un peu les faits, peut être pas de manière exactement conforme à la réalité, voici comment je me souviens de cette chemise rouge. Ce dont je ne suis pas sûr c'est avant tout la durée dans laquelle s'est inscrite cette histoire. Quoiqu'il en soit j'ai pris le parti de raconter cette histoire sur la durée d'une session en amphi. Je ne suis pas certains que beaucoup s'en rappellent encore, mais peut être ce post réveillera-t-il quelques souvenirs... Dans ce cas, les commentaires sont là!

Feu!

On est au début du printemps, approximativement. Les jours sont ensoleillés du moins. Plus une déduction qu'un souvenir: on était tous en chemise dehors. Donc genre mars?!?

Dans l'atmosphère de l'école rode comme une odeur d'avant projet... "t'as entendu parle de la prochaine pièce? Ca va être un truc énorme"... Les discussions d'avant pièce, "comme d'hab" ai-je envie de dire. Mais là ça a du sens parce qu'il parait que on doit être 300 sur la pièce. Ou alors c'est pour son premier film, son "tableau noir" tourné en plan séquence. Sans commentaires... Enfin si vous voulez en faire allez-y mais pour ma part, je m'abstiens.

Puis vient une des conférences où notre grand philosophe des temps modernes favori vient à nous parler de sa future œuvre. Ainsi commence le speech de l'après midi sur la future pièce qui va être géniale et autour de laquelle tout le monde va encore s'esclaffer et se rouler par terre...

En deux mots, la pièce traite d'un sujet prétendument censé servir aux économistes, aux philosophe, et aux élèves de français pour leurs examens respectifs, que ce soit le bac (éco, histoire et philo, rien que ça), ou le bac français. Une grande pièce qui va poser des question mais aussi tenter d'y répondre, de présenter certaines théories de notre illuminé directeur. Encore une revisite de la vie d'un personnage historique en en faisant son procès.


A l'aide des problématiques énoncées dans cette pièce, les élèves qui passent un examen cette année en ayant travaillé la pièce pourront viser des notes excellentes, étant donné la puissance intellectuelle des questions soulevée, et l'évolution insufflée à chaque conscience qui s'approche de ces divins textes... Je me marre encore.

Ainsi, cette pièce (et/ou ce film) fait jouer un grand nombre d'élèves. Il faut qu'ils soient tous dans le même uniforme, type chemise rouge, et pantalon noir. Mais la chemise rouge doit être spéciale. Elle doit avoir un coté décalé, mais aussi avoir une certaine classe.

Vient alors l'idée du siècle: la chemise sera rouge, à col mao, pour le coté décalé, mais pour permettre de garder une certaine image classe, ceux qui porteront cette chemise rouge la porteront avec une cravate.

Je ne sais plus combien de temps a pu se passer avant qu'un des sbires de la clique ou que quelqu'un dans l'assemblée n'ose faire la remarque sur le fait qu'une chemise à col mao se marie mal avec la cravate. Je crois me rappeler que c'est venu de l'amphi assez anonymement, un peu comme certains qui s'expriment sur ce blog.

Mais c'est venu. Et là, la rigolade commence. Par une pirouette "boutadesque", il convient finalement que la chemise à col mao se suffira à elle même. Pas le choix en fait!

Quoi qu'il en soit, tout un chacun n'a rien dit, ni moi d'ailleurs, mais plus par protection qu'autre chose, ne voulant certainement pas m'attirer les foudres de l'assemblée. Discrétion oblige, j'en suis resté à me marrer. Ca me fait encore rire. C'est plus le coté situation et comment s'est articulé la chemise à col mao avec une cravate qui m'a fait marrer.

Pas vous?

jeudi 5 mars 2009

Wikipes

Bon, faisons le point.

En premier le site phare qui m'a fait réagir, est fermé aujourd'hui depuis un certain temps:
http://faychemli.blog4ever.com/

Puis il y a mon humble blog ou je raconte ma scolarité dans cette école pour le moins classique sans vouloir me vautrer dans les euphémismes vindicatifs. Il est encore vivant. Certains n'y croyaient pas, peut être beaucoup (genre trois personnes), mais si, il est encore vivant, la preuve il bouge! Voici donc ce blog qu'il m'amuse d'écrire. L'adresse vous est connue puisque vous êtes en train de lire ce post!

Ensuite il y a eu presque simultanément le deux blogs suivants:

le blog de mon ancien prof de math:
http://lecolepascommelesautrestemoignage.blogspot.com/

Le blog d'ancien(ne)s de l'IPES:
http://ipeslasectedefc.blogspot.com/

Et puis le blog de quelqu'un que j'ai rencontré peu avant de créer le mien, qui a décidé de faire le sien. Voici:
http://lipeslesdocumentsdunederive-coldsweat.blogspot.com/

A bientôt, pour quelque chose de complètement différent, ou je parlerai du lien entre le situationisme et les Sex Pistols.