lundi 17 septembre 2007

Présentation en amphi

Ca commence dans la cours. On tous les élèves réunis dans la cours, ainsi que les profs et le staf du bahut. Un peu plus de trois cents personnes.

A centre de la grande cours mi gravier mi herbe, un grand bac à sable circulaire. Peu à peu les profs créent des points de rassemblement par classe. les membres du staff font le tour de la cour pour ordonner le mouvement, et diriger les élèves vers leurs groupe respectifs.

Nous nous rassemblons, nous les quatrièmes avec un prof et un seul mec du staff. Un des jeunes qui fait partie de l'école, mais qui a des responsabilités. Le coté élèves qui dirigent l'école prend forme. Première chose qui est exigée de nous: faire un rang. on y parvient tant bien que mal, une fois rangés, nous nous dirigeons vers l'entrée du bâtiment. Entrée que je vais prendre pendant les quatre prochaines années. On entre donc dans un vestibule pavé de céramique de mauvais goût. Jaunâtre pointillé de noir. S'enchaîne un couloir en vieux parquet, où les portes se succèdent alors que nous progressons. Sur les portes je remarque que sont inscrits des noms de philosophe. On commence par Plotin, puis Descartes, Bergson après l'escalier, puis devant Nietzsche, pour arrive dans la salle, qui est suffisamment grande pour être appelée un amphi, la salle Socrates. On entre donc à 50 dans Socrates, avec GeorgesP et ArnaudM. On s"installe dans le bordel et le bruit, bien vite calmés par la voix tonitruante de GP.

Grande salle peinte en blanc avec une citation au mur. Je ne me rappelle plus laquelle, mais un truc court, fort, pour faire réfléchir, tu vois ce que je veux dire? Genre "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort", Friedrich Nietzsche. Le nom super bien calligraphié, par un des sbires de l'école, un des élèves qui se démarque par sa tenue, par sa présence, par son activité, ceci durant 'été où j'ai vu l'école arriver.

De vieux radiateurs en fonte, eux aussi blancs. Tables et chaises en placement libre. A 50 on tient tous.

Par les fenêtres on voit le parc. Une claire journée de fin d'été pour cette rentrée.


Plusieurs minutes s’écoulent dans le brouhaha que nous produisons. Je suis vers le fond de la classe mais me tiens bien. Attentif, je vois Georges P et Arnaud M en tain de nous regarder en silence. En fait je me dis qu'ils attendent qu'on arrête ce bordel et qu'on se dispose à les écouter. Je vois juste. Peu à peu une rumeur sourde court dans les rangs genre "Chut,.. ils nous attendent...". Puis le silence se fait.


GP prend la parole.

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